Bateaux de croisière

Déjà 30 compagnies ont signé la charte Croisière pour limiter la pollution des paquebots en escale à Cannes

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Corsica ferries dans le sillage des paquebots en escale dans la baie de Cannes…

L’annonce, ce jeudi, de navires de Corsica Ferries voguant désormais avec un carburant à 0,1 % de soufre lorsqu’ils seront à une heure des côtes ne devrait pas trop étonner les Cannois.

En effet, rappelons qu’en la matière, la Ville de Cannes était (avec la CCI) précurseur. En créant une charte obligeant les bateaux de croisière mouillant dans la baie à utiliser un carburant à 0,1 % de soufre, nettement moins polluant. Une première en Méditerranée.

Par ailleurs, le dispositif instauré à Cannes empêche tout rejet en mer d’eaux — usées comme traitées — par les paquebots, et les oblige à mouiller hors des herbiers de posidonies. Une nécessité pour préserver la faune marine quand on sait que Cannes devient en 2020 deuxième port français en nombre de bateaux derrière Marseille (460 000 passagers attendus cette année, contre 428 000 en 2019.

Le 25 juillet 2019, c’est la Norwegian Cruise Line qui avait montré l’exemple de vertu environnementale. Depuis lors, 29 autres poids lourds du secteur ont suivi le même cap.

En contrepartie: un bonus de vingt centimes d’euro par passager sur leurs droits de port pour les compagnies de croisière.

David Lisnard s’est réjoui du ralliement « d’autres communes dans notre combat pour ménager l’écologie tout en préservant le dynamisme de notre économie ».

Mais le maire de Cannes et président de l’agglomération Cannes Lérins en profitait pour inciter à aller plus loin dans cette démarche.

« Que l’État inscrive la Méditerranée en zone ECA (Emission Control Area). Il est inadmissible que ce ne soit toujours pas le cas. »

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